Utilisation de JiveX HCM en Afrique du Sud
En Afrique du Sud, l’Albert Luthuli Central Hospital de Durban fonctionne sans papier depuis 2002, c’est-à-dire depuis une époque où, dans l’hémisphère nord, de nombreux hôpitaux espéraient de tout cœur ne pas avoir à se convertir au numérique. Et l’esprit d’innovation des Sud-Africains ne s’arrête pas là : l’Albert Luthuli Central Hospital fait partie des premiers hôpitaux à déployer l’ensemble des fonctionnalités du système de gestion des informations médicales (HCM) JiveX pour regrouper toutes les données médicales au sein d’une même plateforme numérique.
Trois coups d’avance
L’avant-gardisme de l’hôpital s’explique par un partenariat très réussi entre secteur public et secteur privé. Lors de la construction de l’hôpital, la province du KwaZulu-Natal avait clairement pour objectif, en tant que partenaire public, d’établir de nouvelles normes de performances en matière de qualité des soins. Pour tous les services non médicaux, les responsables ont mandaté un organisme privé, le consortium Impilo, pour veiller à ce que l’établissement soit en permanence à la pointe de la technique. La société AME Africa Health Care (Pty) Ltd a été créée pour mettre en place l’ensemble du complexe informatique de manière professionnelle et assurer son développement continu.
En recherche constante de la technologie la plus récente
Bryn Woombell, directeur général de l’AME, fait partie du projet depuis ses prémices et était déjà responsable des « premières installations informatiques » lors de l’ouverture de l’hôpital en 2002. « Dès le départ, il était évident que l’Albert Luthuli Central Hospital devait être l’hôpital le plus moderne du pays. Les exigences vis-à-vis du système informatique étaient donc très élevées. À l’époque, le consortium avait déjà de l’expérience avec la transition d’hôpitaux vers un fonctionnement sans papier et sans formulaires. Nous avons ainsi pu développer ce qui, à l’origine, était conçu comme une aide précieuse. Toutefois, maintenir un hôpital à un niveau optimal de numérisation pendant tant d’années représente un défi auquel nous sommes confrontés au quotidien. »
Un système informatique unique pour toutes les données
Plus récemment, l’équipe de l’AME Africa Health Care s’est demandé comment elle pouvait consolider les îlots de données des sous-systèmes, qui ont pris de l’ampleur, et intégrer directement les dispositifs médicaux modernes dans l’infrastructure informatique. « Au cours des 17 dernières années, la numérisation a beaucoup évolué. Que cela concerne la cardiologie, la radiothérapie ou encore la médecine d’urgence, les technologies médicales produisent des données numériques utilisées par de nombreux sous-systèmes, dans tous les domaines. Il nous manquait un système informatique unique capable d’enregistrer toutes ces données numériques et de les regrouper. Pour les utilisateurs, il devenait de plus en plus inconfortable de consulter des dizaines de systèmes pour obtenir une vue d’ensemble du patient. Pour nous en tant qu’opérateurs du système informatique, les paramètres propriétaires n’étaient pas satisfaisants, la gestion d’un si grand nombre de systèmes étant très coûteuse et complexe. De plus, nous ne pouvions pas tirer pleinement parti des avantages qualitatifs de la numérisation », explique Bryn Woombell. Ce dernier point concerne, par exemple, les processus utilisés en ophtalmologie. Les images numériques étaient imprimées puis scannées à nouveau pour être intégrées au SIH et disponibles dans le contexte patient.
JiveX HCM, la clé d’une gestion de données moderne
Il n’a pas été facile de trouver une solution pour répondre à ce dilemme, en tout cas jusqu’à une visite de VISUS à Africa Health à l’occasion de laquelle Bryn Woombell a découvert l’entreprise et son système JiveX Healthcare Content Management.
« Jusqu’alors, je n’avais trouvé aucun système en mesure de respecter nos exigences et de réaliser nos souhaits de manière aussi précise. Avec JiveX Healthcare Content Management, nous avons enfin pu regrouper toutes les données médicales de tous les sous-systèmes au sein d’un système unique et transférer les données numériques de dispositifs médicaux directement dans le logiciel, sans perte de qualité. »
« Autre point important : désormais, pour obtenir une vue d’ensemble d’un patient, nos médecins n’ont qu’à se connecter à un système », ajoute le directeur général d’AME Africa Health Care. Depuis l’introduction du HCM en début d’année, l’hôpital utilise les passerelles disponibles pour intégrer au système toutes les données médicales, y compris les données fonctionnelles. Grâce à l’intégration en profondeur au SIH de l’établissement, les utilisateurs peuvent désormais accéder à toutes les informations médicales concernant les patients via un système et une visionneuse multi-formats uniques. Bryn Woombell estime qu’il s’agit là d’un avantage décisif : « Cette connexion avec le SIH était très importante pour nous. Dès qu’un appel patient est effectué dans le SIH, les données correspondantes sont automatiquement interrogées à partir de JiveX. Cela ne fonctionne pas de cette manière pour tous les systèmes informatiques. Souvent, un appel distinct doit être adressé au système d’archivage, ce qui est une source potentielle d’erreurs. »
La sécurité juridique est un autre avantage de la gestion de données patient consolidées. En cas de conflit, il est possible de consulter des images, des résultats d’examens et d’autres données patient d’un simple clic sur un bouton. Dans une infrastructure informatique décentralisée, il est parfois difficile, voire impossible, de fournir des preuves.
Un partenariat solide pour une collaboration à long terme
Pour Bryn Woombell et son équipe, le travail sur et avec le système JiveX Healthcare Content Management est loin d’être terminé. « La technologie étant en constante évolution, l’intégration des technologies médicales et la consolidation des données médicales sont des processus continus ». Toutefois, ce développement n’est pas une source d’inquiétude. « L’équipe VISUS nous a bien écoutés et a mis en place JiveX de façon à nous permettre de travailler avec le logiciel sans aucun problème, à long terme. Nous trouvons particulièrement positif le fait que nos idées et souhaits soient pris en compte pour l’évolution ultérieure du système et, s’ils s’avèrent pertinents, inclus dans le développement du logiciel. C’est vraiment ce que j’appelle un partenariat d’égal à égal. »